À la découverte de la nouvelle garde de l'Élevage #ParreauDelhote

05/08/2021
Incarnant la quatrième génération de Parreau-Delhote à élever sur les terres de Couzeix, en Haute-Vienne, là même où sont nés d'excellents coursiers comme les AQPS Biennale et Elfile, le "pur" Art Mauresque ou encore les Anglo-Arabes Saphir, Sixtees et Shrek, Michel Parreau-Delhote est fier de vous présenter ses nouveaux espoirs, nés cette année dans les prés de son établissement limousin.

Michel Parreau-Delhote, prenant la pose aux côtés de l'une de ses fers de lance, Biennale, et de Morane Guillemot, auto-entrepreneur équine sur qui il peut compter au quotidien

 

 

 

Lorsque l'on vient à parler élevage et courses hippiques, souvent reviennent sur la table les noms de contrées telles la Normandie, la Mayenne ou encore l'Allier. À tel point que l'on en oublierait presque le Limousin. Car outre sa réputation faite dans la production de bovins du même nom, cette région du Centre entretient elle aussi, et ce depuis des temps immémoriaux, un rapport très particulier avec la plus belle conquête de l'Homme, notamment le département de la Haute-Vienne. En effet, la présence de nombreux élevages et haras aux alentours de son chef-lieu, Limoges, fournissait un important vivier d'équidés destinés à regarnir les troupes de l'armée, notamment celles d'un certain Napoléon Bonaparte à l'époque. C'est d'ailleurs l'année de la mort de ce dernier, en 1821, qu'a été inauguré le plus ancien hippodrome français, celui de Texionnéras. Un champ de courses situé sur la petite commune de Couzeix, au nord de Limoges, là même où est situé l'Élevage de Michel Parreau-Delhote

 

L'Élevage de Michel Parreau-Delhote, vu depuis le ciel de Couzeix, en Haute-Vienne

 

Une structure s'étendant aujourd'hui sur quelques 50 hectares de prairies vallonées, et créée en 1890 par Jean Parreau-Delhote avant que les rênes n'en soient confiées à son arrière-petit-fils, Michel, en 1982. Pendant longtemps à la tête d'un troupeau de vaches - limousines, bien évidemment - et de moutons, qu'il a peu à peu diminué pour s'orienter vers les chevaux, Michel Parreau-Delhote a été révélé au grand public en qualité d'éleveur grâce à un Anglo-Arabe descendant de l'une des plus vieilles souche "maison", prénommé Safir. Un vainqueur à 3 ans du Prix du Ministère de l'Agriculture à Tarbes et du Grand Prix des Anglo-Arabes face à ses aînés, à Longchamp, en 1991, qui valurent à notre homme de recevoir ensuite de plus en plus de chevaux en pension. Plus particulièrement ceux de deux grands propriétaires, Robert Fougedoire et Jacques Détré, qui n'ont pas hésité à lui confier leurs poulains en vue de les élever, certains étant d'ailleurs devenus de véritables champions par la suite.

 

Monpilou, un Anglo-Arabe de talent en obstacle, né et élevé chez Michel Parreau-Delhote pour le compte de la famille Détré (© APRH)

 

Parmi eux, la demi-sang Lilium de Cotte, gagnante en plat du Prix Jacques de Vienne (Gr.1 AQPS) à Saint-Cloud. Mais aussi Oculi, lauréat en 2008 des deux temps forts en steeple de la génération des 4 ans, à savoir les Prix Ferdinand Dufaure (Gr.1) et Maurice Gillois (Gr.1). Sans oublier les frères par Saint des Saints, Monpilou et Synaptique, deux formidables porte-drapeaux chez les Anglo-Arabes, notamment de par leurs victoires face aux "purs" dans les Prix d'Indy (Gr.3), Dawn Run (L.), Hubert d'Aillières (L.), Camille Duboscq (L.) et Finot des Poulains (L.) pour le premier nommé, et le Prix Fondeur (L.), à Auteuil, pour le second.

 

Elfile (casaque bleue), autre élément de talent en obstacle qui a vu le jour et a grandi dans les verts prés de Couzeix, en Haute-Vienne, chez Michel Parreau-Delhote (© Horse Racing Ireland)

 

À titre personnel, l'élevage de Michel Parreau-Delhote a pu se distinguer aussi bien en plat qu'en obstacle, que ce soit dans le registre des "purs", AQPS ou Anglo-Arabes, par le truchement de produits maison comme Elfile, protégée de Willie Mullins lauréate aux niveaux Gr.3 et Listed en Irlande, ou issus de la matrone Sixtees. En effet, cette dernière, lauréate en compétition de l'Omnium et du Grand Prix des Pouliches à 25% en plat et de la Coupe des Anglo-Arabes sur les haies de Pau, est à l'origine de quelques autres grands noms chez les Anglo-Arabes de courses, tels Shrek, vainqueur à 3 ans du Grand Prix des Anglo-Arabes à Longchamp puis à 4 ans de l'Omnium à 12.5% de La Teste, Scipion, sorti victorieux de l'important Prix du Tursan, à Pau, en 2017, et autre Art Sacré, gagnant sur les gros obstacles du Pont-Long du Grand Prix des Pyrénées-Atlantiques ainsi que les Prix Charles de Ginetset, Amaury de Cazanove sans oublier à Auteuil le Prix Xavier de Chevigny, qui plus est face aux AQPS.

 

Michel Parreau-Delhote, trophée à la main, après la victoire de Biennale à Saint-Cloud dans le Prix Glorieuse, en 2015 (© APRH)

 

Autre fer de lance né et élevé à Couzeix, en Haute-Vienne, la belle et bonne Biennale, une demi-sang sortie triomphante à sept reprises en plat, sous la férule de Thomas Fourcy, notamment du Grand Prix des AQPS à Nantes, du Prix Glorieuse à Saint-Cloud ou encore des Buveurs d'Air à Clairefontaine. Cette dernière a d'ailleurs pouliné cette année d'un très chic mâle par Bathyrhon, que nous vous proposons de découvrir en images ci-dessous, en même temps que les autres nouveau-nés, et futurs espoirs, de l'Élevage de Michel Parreau-Delhote.

 

PLUS D'INFOS ET PHOTOS SUR L'ÉLEVAGE DE MICHEL PARREAU-DELHOTE EN CLIQUANT ICI

 

Commençons notre tour de cour avec cette très jolie pouliche par Almanzor et Sureyya, une double lauréate en plat et mulitple placée de Listed à qui l'on doit notamment cinq vainqueurs dont Light Stars, gagnante cette année du Prix Caravelle (L.) à Toulouse et cinquième récemment à Deauville du Prix de Psyché (Gr.3)

 

Place maintenant à cette superbe fille de Paban de France, premier produit de la mutliple placée en plat Shelsy, issue elle aussi de Sixtees (Omnium et Grand Prix des Pouliches à 25%) et donc soeur de Shrek (Grand Prix des Anglo-Arabes et Omnium à 12.5%), Art Sacré (Prix Xavier de Chevigny à Auteuil notamment), Scipion (Prix du Tursan) et autre Sigma (Prix du Soumoulou)

 

Terminons avec notre coup de coeur et ce très chic mâle par Bathyrhon et Biennale, septuple lauréate en compétition, notamment des Prix Glorieuse à Saint-Cloud, Buveurs d'Air à Clairefontaine ainsi que du Grand Prix des AQPS à Nantes, et apparentée à d'autres très bons chevaux '"maison" comme Mirande (Prix Violon II, L.), Massac (Coloroll Handicap Chase, Gr.2) et autre Moissac (Prix Duc d'Anjou, L.)


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