À la découverte de la nouvelle garde du Haras du #ValdesMerles

Laure et Didier Giethlen, les animateurs du Haras du Val des Merles, posant fièrement aux côtés de leurs yearlings mâles

Hormis le gouffre de Padirac, le Pont Valentré, la grotte du Pech Merle et le village de Rocamadour, le Haras du Val des Merles est un autre lieu d'exception du Lot à devoir être visité au moins une fois dans sa vie. Surtout si l'on est amoureux des chevaux, des courses et de l'élevage. Non seulement parce que l'on y est reçu comme des rois par ses animateurs, Laure & Didier Giethlen, mais aussi parce que cet écrin de verdure de quelques 70 hectares a vu naître et grandir bien des vainqueurs s'étant distingués sur les hippodromes de France et d'ailleurs, certains au plus haut niveau, et ce quelles que soient leur race et leur discipline. 

Qui a dit que l'on ne pouvait pas élever dans le Lot car il n'y a pas assez d'herbe ? Cela ne semble pas être le cas au Haras du Val des Merles de Laure et Didier Giethlen !

En effet, Laure & Didier Giethlen font partie de ces très rares éleveurs à produire non seulement des pur-sang anglais, mais aussi des pur-sang arabes, des AQPS et des Anglo-Arabes à vocation "course", et ce avec succès. Parmi leurs principaux fers de lance, citons notamment le regretté Highway To Hell, le "cheval d'une vie" de son ancien entraîneur, Richard Chatel, qui a permis à tout son entourage de vivre de formidables moments de liesse, notamment lors de ses victoires dans les Prix Leopold d'Orsetti - Grande Course de Haies de Compiègne (Gr.3) et Max de Ginestet - Grande Course de Haies de Pau (L.). Frère de ce dernier par Cokoriko, Five O'Clock a quant à lui étendu la renommée du Haras du Val des Merles jusqu'en Irlande, s'étant imposé à Thurles, début 2020, dans un "Novice Hurdle" labellisé Gr.3, pour le compte du grand Willie Mullins et de la célèbre casaque rose à pois verts de Rich & Susannah Ricci.

Highway to Hell, un petit champion parti bien de trop tôt, et véritable porte-étendard du Haras du Val des Merles de Laure & Didier Giethlen

Dans le registre des pur-sang arabes, Laure & Didier Giethlen se sont également distingués grâce à un certain El Rigoletto, ancien représentant de feu le Cheikh Hamdan al Maktoum, sorti vainqueur, entre autres, du Liwa Oasis (Gr.1 PA) d'Abu Dhabi, en 2010. Mais c'est bel et bien avec ses protégé(e)s Anglo-Arabes que le Haras du Val des Merles a fait la une de l'actualité plus récemment. Non seulement avec la belle et bonne Zara Blue, une fille de Dom Alco et Honey Blue dont le nom figure notamment au palmarès du Steeple-Chase National des Anglo-Arabes (alors dipsuté à Enghien, ndlr) mais également avec les frères Best Seller et Entrée de Jeu, tous deux issus de Carghese des Landes. En effet, le premier nommé a passé le poteau en tête à sept reprises au cours de sa carrière, dont deux fois dans le Grand National à 37,5% de Toulouse, tandis que son petit frère, de trois ans son cadet et également placé entre les mains expertes de Thomas Fourcy, a quant à lui brillé en plat dans le Prix du Ministère de l'Agriculture et dans la Coupe à 37.5%, mais aussi en obstacle, sortant triomphant à Pau du convoité Prix du Tursan sous la selle de Jacques Ricou.

Entrée de Jeu, champion Anglo-Arabe né et élevé dans le Lot, au Haras du Val des Merles, lors de sa victoire avec Jérôme Cabre dans le Prix du Ministère de l'Agriculture à Tarbes, en 2017

Officiant aujourd'hui comme étalon au Haras de Gelos, celui qui a été sacré Champion Suprême lors du Grand Show Anglo de La Teste, en 2016 - car chez les Giethlen, on sait comment préparer et présenter des chevaux pour les concours de modèle et allures ! - a bien évidemment bénéficié du soutien de ses naisseurs/éleveurs, Laure & Didier Giethlen, qui lui ont amené plusieurs de leurs juments l'an dernier et dont les fruits de ces unions vous sont présentés en images ci-dessous.

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 Démarrons les hostilités avec cette jolie pouliche par Al Mamun Monlau et Johalina, la mère d'El Rigoletto (Liwa Oasis, Gr.1 PA) et Qapuccino (3e Prix Chéri Bibi, Gr.2 PA) et la nièce d'un certain Magic de Piboul (Kahayla Classic, Gr.1 PA, Coupe d'Europe des UAE, Gr.1 PA, UAE Challenge Derby, Gr.1 PA, Prix du Président des UAE, Gr.1 PA, étalon).

Poursuivons avec ce mâle de Jeu St Eloi et Qlementine, Anglo-Arabe de Complément mère de trois vainqueurs et fille de Pretty Lass (Grand Prix des Pouliches à 50%) appartenant à la même souche que New Tatou (Prix James Hennessy, L.) et Ommega (Prix Saint-Sauveur, L.).

Voici à présent ce fils d'Entrée de Jeu et Vareska, une une nièce de Laureen (Critérium des Jeunes à 50%) et Ighins (Grand Critérium des Anglo-Arabes à 50% et Prix de Sélection) lauréate à trois reprises en plat en plus de s'être classée deuxième d'un Grand National à 37.5%, du Grand Prix des Pouliches à 37.5% et du Critérium des Landes.

Enchaînons avec cette belle pouliche par Entrée de Jeu et Falkoline, une AQPS descendant de la souche de Pretty Lass (voir ci-dessus) qui a terminé deuxième de la section des femelles demi-sang de 2 ans lors du Chaser Day de Paray-Le Monial, en 2017

Dernier né de cette saison de poulinages 2021 au Haras du Val des Merles, ce fils de Bathryhon et Nova d'Auteuil, mère de trois gagnants et soeur de Discover d'Auteuil (Prix Hypothèse, Gr.3, Amadou, L., Fifrelet, L., de Longchamp, L. et Ketch, L.) appartenant à la même lignée que le crack sauteur aux huit victoires de Gr.1, Douvan.

Terminons avec notre coup de coeur et ce superbe mâle par Entrée de Jeu et Apple Blue la propre soeur de Zara Blue (Steeple-Chase National des Anglo-Arabes) et nièce de Feerie Blue (2x Omnium des Anglo-Arabes à 50%, Grand Prix des Pouliches à 50%), qui avait fait sien le Grand Prix des Pouliches à 12.5% de Tarbes, en 2013.

Voici d'ailleurs son grand-frère, Jus d'Pomme Blue, résultant quant à lui des oeuvres de Shrek, et qui prendra part à la huitième édition du Grand Show Anglo de La Teste, le jeudi 23 septembre prochain.

On termine la visite sur une belle "photo de famille", avec les montagnes du Lot en arrière-plan

BONUS:

Lors de nos reportages dans les élevages, il arrive que les éleveurs eux-mêmes soient beaucoup plus dissipés que leurs chevaux au moment de prendre la photo... N'est-ce pas, Didier Giethlen ?